A une certaine époque dun passé qui nest pas très lointain, les humains pensaient la matière en termes de substance, telle que le bois, leau, lair ou le sable. Lhomme de la rue, évidemment, continue de considérer la matière de cette façon. En plus de la matière, il y avait lénergie, telle que la lumière ou les ondes radio. La physique théorique conclut, en se basant sur lobservation et la mesure des caractéristiques chimiques, électromagnétiques et fractales de la matière, quil existait une structure atomique. A cette époque, le concept était simple, il impliquait un noyau atomique et des électrons en orbite autour de celui-ci, mais le concept a rapidement évolué pour mettre en jeu des douzaines de particules subatomiques théoriques, et dès lors que les théories dEinstein furent accréditées, le concept de lénergie évolua en fait vers des petits bouts de matière se déplaçant à grande vitesse.
Jusqu'à quel point les théories de lhomme, qui sont nombreuses, se rapprochent elles du savoir des Zêtas? Sur le concept, les humains sont sur la bonne voie, mais dans les détails ils nont pas atteint la moitié de la vérité. Les humains recherchent par exemple le quark, cette particule qui résoudrait leurs équations, mais une telle particule nexiste pas. Lerreur réside dans la formule, et non dans ce quark qui ne se laisse pas attraper. Le formules quon a complétées par ce quark insaisissable ont inventé le quark, qui nest là que pour combler un vide, pour équilibrer une équation. Il ny a rien de répréhensible dans cette logique, cette approche, si lon garde à lesprit que cette particule a été inventée et nexiste quen théorie, mais là où les scientifiques font des ravages, cest en prétendant quune telle particule subatomique est réelle parce quelle a jailli de leur imagination. Il faut un peu confronter la réalité. Lélectron est dabord apparu sur la planche à dessin des scientifiques, mais la confrontation avec la réalité a suivi la théorie dans le développement de lénergie électrique, qui est si communément utilisée dans la société humaine quelle ne nécessite aucune explication. Tous ces tâtonnements pour expliquer le fonctionnement de ce petit univers qui existe en chaque atome sont rendus difficiles par la nature même de lobjet détude. Le sujet ne peut être ni observé, ni mesuré, et les théories ne peuvent donc pas être confirmées. Cela narrête pas pour autant les scientifiques de se battre entre eux, car le sujet prend la tête. Si lon comprend comment fonctionne latome, on pourra envisager et même effectuer des exploits extraordinaires.
Les humains sont continuellement frustrés par les limites de leur savoir. Si lhomme de la rue regarde les académiciens et autres scientifiques qui travaillent dans les labos avec déférence parce quils ont lair de comprendre comment tout fonctionne, ce nest en fait un secret pour personne quils sont tous très perplexes. Les membres des divers départements dune université normale ne pourraient pas sasseoir autour dune table et discuter du plus petit problème scientifique sans commencer à se battre entre eux. Les disciplines scientifiques se contredisent ouvertement entre elles! Létudiant perplexe a le droit de se gratter la tête, mais aussi de payer son inscription au plus tôt. De la même manière, les labos de recherche annoncent leurs succès très rapidement, mais ils éludent leurs échecs. Aucun bailleur de fonds ni aucun scientifique sensé ne saurait construire quelque chose à partir dune seule théorie. Pourquoi? Parce que les théories tiennent rarement le coup après lexpérimentation. La plupart des découvertes scientifiques sont faites par accident, et ceci est un fait établi. Le lait sest renversé dans le vinaigre par accident et voilà que le vinaigre nest plus acide. Par accident.
Donc, que veut dire petit? Pour replacer les choses dans leur perspective, lélectron, que les humains pensent actuellement en termes dunité mais qui jettent sur celui-ci un regard suspicieux et le croient capable de montrer quil est fait de nombreux types de particules, soit groupées, soit agissant de manière indépendante, est constitué de 387 types de particules discrètes. Ce nombre de particules subatomiques est un nombre que nous, Zêtas, avons identifié, mais nous nous soupçonnons dêtre en dessous de la vérité et davoir fait quelque erreur dans nos hypothèses. Après tout, nous ne sommes que des Zétains.