Les Dires de Zeta: La Formation de l’Atmosphère


Les mondes sur lesquels on trouve la vie possèdent de l’eau en abondance, et au cours de la période de coagulation qui suit un big bang on voit, flottant librement autour de protoplanètes extrêmement chaudes, de l’hydrogène et de l’oxygène en différents états. Les planètes se figent, la pression crée de la chaleur, mais cela se dissipe avec le temps. A ce moment là, la surface est en ébullition. Il se forme de la condensation qui fait naître les mers à la surface, mais comme la nature a horreur du vide, les molécules qui flottent librement n’y participent pas toutes. Quelle est l’origine de l’existence d’une atmosphère, et quels facteurs en affectent la composition. Même en l’absence de chaleur qui vaporiserait les molécules de toute nature, une atmosphère se forme. L’atmosphère terrestre continue sa formation aujourd’hui, et les océans sont ils pour autant en ébullition?

La vapeur d’eau se trouve en abondance dans l’atmosphère terrestre, et elle est cependant arrivée là non pas à cause d’une chaleur intense, mais pour combler un vide. Faites le vide au dessus de la surface d’une bassine d’eau et observez ce qui se produit: de la vapeur d’eau. La bassine ne déboursera pas toute son eau parce que son état normal à la température de condensation est l’état liquide. Mais le mouvement constant des molécules fait que celles qui sont en surface ne sont bloquées par rien dans le vide, et telles une voiture au frein desserré, elles s’échappent. A un certain stade, les molécules en suspension dans l’air commencent à se cogner les unes aux autres, et cogner contre la surface de l’eau, et la situation se stabilise. Cela signifie-t-il donc que l’atmosphère d’une planète se dissipe constamment dans l’espace? Oui et non. L’espace lointain est terriblement froid, et quand elles s’échappent de la surface d’une planète, les molécules en suspension dans l’air ralentissent leur action de s’entrechoquer. La situation se stabilise à nouveau. Quoi qu’il en soit, une petite perte s’opère en permanence, et après des milliards d’années, une petite quantité de la substance de la planète s’est dissipée.

Les atmosphères, comme le savent tous les météorologues, sont constituées de plus d’éléments que le simple oxygène et la vapeur d’eau : une atmosphère reflète dans sa composition la planète qu’elle enveloppe. Chaque métal et chaque combinaison moléculaire présente à la surface de la planète existe aussi dans l’atmosphère. Le sens de l’odorat le montre, qui n’est en fait rien d’autre que le contact du nez avec des minuscules particules flottant dans l’air. En fait, comme les éruptions volcaniques envoient dans l’atmosphère des substances qui viennent du noyau de la Terre, l’atmosphère représente généralement la planète dans sa totalité. Cependant, tout comme les océans sont différents des terres, l’atmosphère elle aussi est différente, à la fois de la terre et de la mer.

La terre est constituée d’éléments ou de combinaisons moléculaires soit qui ne sont pas solubles, soit qui tendent à s’accrocher à d’autres molécules pour former une substance plus lourde, soit enfin qui ne sont pas exposées à suffisamment d’eau pour abandonner leur état solide. Soumis à une pluie continue, le sol s’érode, mais il se compacte et s’accroche aussi à d’autre particules du sol et se reforme donc ainsi. Les métaux lavés et relavés par un liquide se retrouvent dans ce liquide, et en conséquence, le danger d’empoisonnement au plomb quand on boit de l’eau vient des tuyaux de plomb. Il y a de nombreux facteurs qui déterminent si on trouvera telle substance dans la terre, dans la mer ou dans l’air. S’il s’agit d’un liquide à une température normale pour la Terre, il trouvera sa place dans les systèmes aquatiques, en s’y dissipant de façon régulière s’il est soluble dans l’eau ou sinon en formant une couche séparée dans le corps aqueux, comme l’huile en surface ou le mercure liquide au fond.

Une atmosphère est constituée de ces éléments qui peuvent rester libre ou s’agréger pour ne former que de minuscules molécules, d’une certaine taille et pas au delà. La vapeur d’eau est constituée de deux tiers d’hydrogène et un tiers d’oxygène, et les trois éléments forment une équipe soudée qui ont très peu tendance à s’agréger ou s’accrocher ailleurs à moins que d’autres facteurs entrent en jeu. De la même façon, toute combinaison discrète d’éléments restera en suspension dans l’air. Ces éléments très petits ou les groupements discrets de ces éléments peuvent inclure des métaux lourds, comme l’atteste le vent qui peut disséminer la radioactivité sur les terres et les eaux après une explosion nucléaire. Les éléments doué de radioactivité sont parmi les plus lourds connus par l’homme, et pourtant ils sont là, flottant dans les airs.

La composition des atmosphères dépend de l’action du vent et aussi des courants atmosphériques. Certains éléments ou regroupements se déplaceraient dans la basse atmosphère à cause de leur poids relatif, et certains s’élèveraient, pour être légers, si la soupe atmosphérique n’était pas constamment remuée. L’albatros, un oiseau géant dont le poids n’est pas négligeable, plane sans presque jamais s’arrêter sur les courants aériens au dessus des vagues, sans bouger les ailes pendant des heures parfois. Les courants atmosphériques sont affectés par la chaleur ou la fraîcheur des masses de terre ou de mer au dessous d’eux, par la densité des autres masses d’air alentour, par la pression de toute masse d’air qui avance vers le lieu ou s’en éloigne, et la température de leur propre masse d’air selon qu’elle est chauffée par le Soleil ou refroidie du côté nuit de la Terre: c’est une agitation permanente.

On doit donc faire attention à ce que l’on rejette dans les airs, car cela ne part pas en fumée, tout simplement.