Les Dires de Zeta: La Formation de la Glace


Les humains savent que lors de modifications au niveau moléculaire, il peut se produire des dilatations rapides et qu’il s’en produit effectivement. Les explosions en sont un exemple. Les particules subatomiques, qui sont étroitement liées au noyau des atomes, suivent le mouvement et se heurtent les unes aux autres pendant ce phénomène, de sorte que la masse qui explose, dans sa totalité, a besoin de plus de place. Il y a pression vers l’extérieur. Mais les explosions semblent s’accompagner de chaleur alors que la formation des cristaux de glace semble être due au manque de chaleur. Pourquoi les cristaux de glace se dilatent ils et nécessitent ils plus de place que l’état liquide qui les précède? Observez une goutte d’eau et les mêmes molécules d’eau contenue dans un flocon de neige. La neige prend beaucoup plus de place, comme le savent à leur dépens les équipes de déneigement qui se fatiguent à dégager les routes en hiver. Plusieurs mètres de neige qui se mettent à fondre en hiver finissent tout au plus par faire quelques centimètres d’eau de pluie.

La chaleur est constituée de plusieurs particules subatomiques qui agissent comme un lubrifiant du mouvement moléculaire lorsque les atomes modifient leur position respective. Le métal ou la roche chauffés très fortement peuvent donc devenir liquides, comme le savent les humains. Le défaut de particules de chaleur engendre une situation, à un moment donné, où les atomes se pressent les uns contre les autres, et il se passe alors autre chose. Tout comme dans les explosions, où les particules subatomiques en mouvement ont besoin de plus d’espace que dans l’état précédent, avant l’explosion, la forte proximité d’autres atomes peut engendrer ce besoin d’avoir plus d’espace. La perte de chaleur n’accompagne pas nécessairement cette dilatation, car les processus sont distincts bien qu’ils se produisent souvent simultanément. Dans le cas de la formation de la glace, il existe bien une perte constante de chaleur au cours du processus de gélification, cependant, on pourrait dire que dans une certaine mesure, la formation de la glace est une explosion contrôlée.

Ce qui se produit au moment où l’eau qui gèle se change en glace est que les particules subatomiques piégées à l’intérieur de chaque particule d’eau sont encouragées à se déplacer vers les lieux où se trouvait auparavant de la chaleur. Comme les enfants qui obéissent au doigt et à l’œil du maître lorsqu’ils sont en classe, et qui, dès que les maîtres ont le dos tourné, décampent vers le préau pour aller jouer. Elles ne se heurtent plus aux autres particules de chaleur qui circulent entre les atomes lorsque le cours normal de leur mouvement au sein des atomes d’eau les mènent à la périphérie. Tout comme dans une explosion, où le réarrangement des particules au niveau atomique nécessite plus d’espace, l’explosion tranquille que représente de l’eau qui gèle nécessite aussi plus d’espace. Les atomes d’eau partagent alors de plus en plus de particules subatomiques, qui se déplacent vers la périphérie d’un atome et font des arabesques entre les autres atomes avant de revenir. Les atomes se retrouvent alors liés les uns aux autres par ce mouvement dans lequel ils baignent, et deviennent glace statique!